Docteur Robin Mookherjee

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Avant-Après Nez

La rhinoplastie chez le dr Mookherjee à Paris

Qu’est-ce qu’une rhinoplastie ?

Il faut différencier la rhinoplastie fonctionnelle, dont le but est de redresser la cloison, source d’une difficulté respiratoire, et la rhinoplastie correctrice dont le but va être de modifier la morphologie du nez, soit au niveau de sa partie supérieure osseuse, soit de sa partie inférieure mobile dite cartilagineuse.

On peut ainsi redresser, raccourcir, diminuer en hauteur et en largeur un nez dans ses deux structures, osseuses et cartilagineuses. Les chirurgies fonctionnelle et correctrice peuvent être associées.

Considérations pré-opératoires

La démarche essentielle est de bien cerner les objectifs de la rhinoplastie. Le patient doit parfaitement expliquer les désirs de changements qu’il souhaite. Le travail sur ordinateur par morphing est la nouvelle technique qui permet d’analyser la demande immédiatement et de façon précise, en particulier de profil. Cela permet une tentative de visualisation du résultat escompté.

Quoi qu’il en soit, une simulation est indispensable pour que vous puissiez approcher le résultat et ainsi mieux personnaliser votre intervention chirurgicale. En effet, il n’y a pas deux visages semblables et le « sur mesure » est essentiel. Le chirurgien doit vous guider, vous prévenir de l’essentiel à faire, ces changements entraînent toujours une transformation au niveau de votre visage et peuvent venir en modifier l’harmonie.

Le visage est fait d’éléments en interdépendance : modifier le nez c’est aussi modifier le regard, ou l’importance d’une lèvre supérieure et surtout modifier l’importance du menton par rapport à la structure globale d’un visage.

Dans le cadre d’une intervention fonctionnelle visant à mieux vous faire respirer, le chirurgien doit vous avertir que si vous présentez une affection chronique de la muqueuse nasale, comme par exemple une rhinite associée vasomotrice  ou allergique,  le résultat  peut ne pas être complet.

La qualité de la peau intervient dans le  résultat  final d’une rhinoplastie. Une peau épaisse ne permettra pas d’obtenir l’affinement souhaité en particulier au niveau de la pointe du nez. Une autre limite de la rhinoplastie est l’existence de narines très larges, une réduction est certes possible mais au prix de cicatrices externes qu’il faudra donc accepter. 

En effet, dans la quasi-totalité des cas, en dehors de déformation majeure et souvent congénitale, toutes les cicatrices sont cachées sous le rebord du nez ou à l’intérieur du nez. Tout ceci doit être précisé avant l’opération.

La procédure chirurgicale

L’anesthésie est soit générale, soit locale, associée à une anesthésie légère permettant au patient d’être relaxé et rendu amnésique du geste opératoire. En cas d’intervention sur la cloison nasale ou de rhinoplastie complète, avec mobilisation de la partie osseuse, une anesthésie générale est préférable car plus confortable. 

L’intervention dure de 45 minutes à 90 minutes en fonction des modifications à effectuer. En cas de rhinoplastie partielle, l’hospitalisation peut ne durer qu’une journée. En revanche en cas de rhinoplastie complète associée à une chirurgie de la cloison, une hospitalisation d’une nuit est à prévoir.

Les suites

Le temps des suites post-opératoires est variable en fonction du type de rhinoplastie et de l’ordre de 7 à 15 jours :

  • possibilité de mèches pendant 3-4 jours,
  • d’un petit plâtre sur le nez qui reste en place 8 jours,
  • il n’y a pas d’ablation de points de suture car les fils placés à l’intérieur du nez sont résorbables.

Le temps de reprise d’une activité sociale et professionnelle dépendra de ce plâtre et de la possibilité d’ecchymoses au niveau des paupières (environ 10 à 15 jours). Il peut y avoir une gêne respiratoire durant 1 mois. Il faut éviter tout geste traumatisant au niveau du nez car il reste fragile pendant 1 mois. 

Cette intervention n’est pas douloureuse. Le patient ne doit pas s’inquiéter de la forme de son nez à l’ablation du plâtre car quelques mois sont nécessaires pour que les modifications souhaitées soient définitives.

Des irrégularités parfois visibles ou perceptibles à la palpation, dues à l’évolution de la cicatrice interne peuvent amener à faire une petite retouche dans 10% des cas. L’évaluation définitive du résultat se fait à 1 an. Grâce aux techniques modernes, cette intervention a évolué vers une sécurité plus importante et à des résultats plus personnalisés.

 

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