Liposuccion
Avant-Après Liposuccion
Considérations pré-opératoires
Seule l’expertise du chirurgien pourra déterminer si l’intervention permet d’obtenir un résultat satisfaisant. En effet ce n’est pas tant l’excès de graisse qui pose problème, mais la qualité de la peau sus-jacente, qui devra se retendre de façon uniforme après l’aspiration de la graisse. Plus la peau est élastique et tonique, plus le chirurgien peut aspirer et plus le résultat sera satisfaisant.
Le volume diminue, toutefois, la peau d’orange ne disparaît pas. Elle ne remplace pas le régime car elle n’enlève que les défauts dus à une localisation particulière de la graisse et non à un excès diffus. Les meilleures indications sont donc souvent les bosses graisseuses localisées chez une personne jeune.
Elle peut être pratiquée sur une multitude de zones du corps allant du double menton aux chevilles, en passant par les seins, le ventre, le dos, la culotte de cheval, les cuisses, les genoux. Il s’agit d’une intervention chirurgicale qui doit néanmoins être pratiquée dans les conditions habituelles de sécurité anesthésique et d’asepsie, donc dans un bloc opératoire.
La graisse retirée ne revient plus, par contre il est recommandé de faire attention à ne pas reprendre de poids. De nombreuses techniques sont publicisées dans les médias mais il s’agit toujours d’extraction de graisse et il n’y a pas d’avantage connu de l’une par rapport à l’autre, notamment pas d’effet tenseur sur la peau.
La procédure chirurgicale
L’intervention se pratique soit sous anesthésie locale pour les petites zones (petit ventre, genoux, menton) soit sous anesthésie plus importante (péridurale ou anesthésie générale) quand plusieurs localisations sont à aspirer.
Les cicatrices de quelques millimètres sont cachées dans les plis et permettent d’aspirer mécaniquement une couche graisseuse suffisante pour obtenir le résultat. Dès la fin de l’intervention une compression est réalisée par le port d’un vêtement élastique (gaine, panty, mentonnière, selon la zone).
Il permet de diminuer l’œdème dû à l’intervention et doit être porté 1 mois pour le corps et quelques jours pour le visage. L’hospitalisation est comprise entre 2 heures et une journée, voire une nuit.
Les effets secondaires
A part les rares risques chirurgicaux habituels (hématome, infection), le résultat dépend de la qualité de la peau. Ainsi il peut rester un léger excès localisé qui nécessite une petite retouche, ou un effet de vague s’il n’y a pas eu une bonne rétraction de la peau. Là aussi, il faut faire confiance à l’expertise du chirurgien pour savoir ne pas être excessif dans la demande.
Conclusion
Les résultats de cette intervention ont permis à de nombreuses personnes souffrant d’une mauvaise image d’eux même de corriger efficacement cette disgrâce de façon définitive. C’est l’intervention la plus pratiquée en France
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